Le mot Christmas, qui veut dire « messe du Christ », dérive du vieux mot anglais Christemasse (attesté dès 1038). L’image du Père Noël (ou Santa Claus, à savoir saint Nicolas) fut créé par le dessinateur germano-américain Thomas Nast (1840-1902) vers 1863 et popularisé vraiment, grâce à Coca-Cola dit-on, dans les années 20.
Cette rencontre de la country music et de Noël ne date pas d’hier. On peut la faire remonter au moins au XVIIe siècle, avec Jacques Timothée de Montbrun, originaire de Trois-Rivières (Québec), réputé être le « premier citoyen » de Nashville (eh oui, ça ne s’invente pas) qui célébra le premier Noël de ce qui n’était pas encore, tant s’en faut, Music City. Et l’on gardera encore une date, celle du 25 décembre 1779. ce jour-là, toujours à Nashville (et ça ne s’invente toujours pas), le pionnier James Robertson fit passer 400 personnes épuisées, frigorifiées, affamées, avec leurs chevaux et leurs troupeaux, de l’autre côté de la rivière Cumberland gelée, sur un bout de terre appelé French Lick. Ils se réchauffèrent en célébrant Noël et en chantant ce qui était déjà des Christmas Country Gospels…
La suite, aux Etats-Unis, vous la connaissez avec ces albums qui, chaque année, rallument en nous l’esprit d’enfance. Et en France ? C’est une première. Une Rose de Noël. Un petit miracle. Si Dieu veut et si la rivière ne déborde pas (comme disait ce bon vieux Hank Williams), fasse qu’il se renouvelle l’an prochain.
Merry christmas you all ! Alain Sanders